Le clan SASSOU se bat pour rester, maîtres du Congo

Le clan SASSOU se bat pour rester, maîtres du Congo

DAC

JEAN-CLAUDE BERI

26 ans après la victoire sanglante contre le régime démocratiquement élu, le clan SASSOU au pouvoir à Brazzaville se bat pour le dépècement du Congo, sous l'œil intéressé de Paris, la chine et le désir expansionniste d’un nouveau dictateur africain Paul KAGAME.

La politique sassouiste s’est totalement déconnectée des vraies attentes inhérentes à la stabilité du pays. Elle s’est fourvoyée dans une opération dont les conséquences désastreuses pointent déjà à l’horizon. Lorsqu’on a été longtemps obnubilés par nos propres préoccupations égoïstes, lorsqu’on a fermé les yeux devant l’absurdité de la politique sociale menée, lorsqu’on a été longtemps faible devant la prédation   du clan pour le contrôle des richesses du pays, ou du moins pour ce qu'il en reste, il ne faut surtout pas s’étonner que cela crée d’autres monstres encore plus dévastateurs.

Même si le gouvernement nie le fait que la présence Rwandaise au Congo-Brazzaville serait motivée par l’exploitation du gisement de COLTAN découvert dans la région du Pool, toujours est-il que l’activisme des rwandais sur le terrain attestent les craintes et surtout les doutes que ces hommes présentés comme étant des agriculteurs le soient réellement. D’un autre coté une faction du clan tente de supplanter l’autre. Les nominations au Grade de Colonel-major, un grade fantaisiste, EDGAR NGUESSO et encore plus récemment de Remy AYAYOS n’ont pas été très bien perçu par Jean-Jacques BOUYA qui se plaint du traitement de faveur dont subit les voleurs de 6 milliards a son domicile à TSIKAPIKA. Pendant ce temps le Clan KIKI et CLAUDIA avance les pions. Leur alliance avec le RWANDAIS seraient très bien implantées et surtout leur programme de déstabilisation du Congo bien ficelé. Il est a noté que :

JEAN-JACQUES BOUYA s’est fait volé 6 milliards

CLAUDIA SASSOU 600 millions cfa dans une transaction immobilière en Turquie.

LUDOVIC ITOUA DG des impôts a bénéficié d’une liberté provisoire contre paiement d’une caution de 18 millions Cfa. On apprend que c’est le chef de l’État en personne, Denis Sassou Nguesso, qui aurait interféré dans ce dossier afin d’éviter tout conflit avec la zone Owando-Makoua. Comme quoi on peut voler des milliards et se pavaner tranquillement dans Brazzaville.

La liste est longue …..

Il est vrai que la ruée sur les richesses congolaises intervient alors que le monde africain se réveille et conteste de plus en plus la politique de développement que la France a imposé dans ces pays.

Mais également les voix se lèvent au sein de la communauté congolaise en adressant des critiques sans précédent à l’encore de l’actuel président autoproclamé.

L’équation pour les congolais est simple, c’est choisir entre la coopération et l’ouverture d’un débat pour le changement ou l’immobilisme. Si jamais nous ne faisons le Congo court le risque d’être divisé. Or nous le savons tous un pays divisé ne sera jamais un pays fort. Et pour être capable de rendre ce pays meilleur, il faut élaguer les branches pourries.

Les congolais sont de plus en plus inquiets des querelles de clans. Il s’agit plus probablement d’un énième rebondissement tragique des rivalités internes qui minent le clan SASSOU, au pouvoir depuis plus de quarante ans. Les liens entre les protagonistes de cette lutte pour le pouvoir sont tellement étroits que l’on pourrait parler d’une querelle de famille. Mais à l’échelle d’un pays qui est l’un des points d’appui important de la présence économique française en Afrique Centrale inquiètent plusieurs observateurs.

Le Général SERGE OBOA flanqué de PRO-KIKI ordonne alors des fouilles systématiques des villas et des arrestations sont opérées sur la base de listes manifestement dressées à l’avance et sur lesquelles on retrouve aussi bien d’anciens ministres que des hauts fonctionnaires « peu fiables », dont HYDEVERT MOUAGNI serait tombé comme un enfant.

Les machines sécuritaires des officines s’emballent. Des mouvements d’unités militaires sont observés autour des lieux de résidences des futurs chefs mais, surtout, la chasse à l’homme sournoise est lancée. Le quartier de NKOMBO serait sous surveillance permanente. Ça ne fait l’ombre d’aucun doute, le clan SASSOU se déchire.

On se demande ou sont les intellectuels dans ce pays En posant cette question le peuple Le peuple a besoin de les entendre sur les sujtes graves de la cession de terres aux RWANDAIS, des vols récurrents des finances du pays, des arrestations injustifiées, du mensonge éhonté sur l’emploi des jeunes. Ils ont échoué lamentablement dans leur rôle auprès de la jeunesse. Nos jeunes vont se faire tuer a ORNANO et les soi-disant intellectuels n’ont jamais dit un mot. Ils ne font que jouir de la douceur du pays qui a tout fait pour eux et à qui ils n’ont rien donné en retour.

On ne doit blâmer que nos intellectuels si nous avons des ignorants comme MVOUMBA ISIDORE, et les autres corrompus et ignorants de leur espèce au Parlement.

Tant que le vrai travail de la conférence nationale souveraine de 1992 n’est pas fini. On aura toujours des gens sans gêne ni éthique comme les SASSOU   à diriger le pays avec leurs bandes de gangsters et de “bandits légaux”.

Attendons pour voir. Ce n’est que le commencement des revendications populaires. Les HYDEVERT , vous en compèterez des milliers . Le peuple lutte pour se débarrasser d’un système pourri, puant. Alors, nous resterons debout et vigilent jusqu’à ce qu’il se débarrasse des corrompus et des pourris comme LES ITOUA, BOUYA, CLAUDIA, Le peuple demande des leaders responsables et compétents. Le peuple demande exige une nation exemplaire.

Que cela arrive l’année prochaine ou dans deux ans ce qui doit arriver arrivera, d’une façon ou d’une autre, un jour ou un autre: le peuple congolais va se débarrasser de ces corrompus, incompétents, voleurs et « bandits légaux » qui le dirigent depuis une quarantaine d’ années.

DAC

JEAN-CLAUDE BERI