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DAC - le portail d'information de l'association Développer Autrement le Congo (DAC).

11 Apr

La prise de conscience de l’effondrement du SASSOUISME sonne le glas du système 

Publié par Berijc

La prise de conscience de l’effondrement du SASSOUISME sonne le glas du système 

 

La prise de conscience de l’effondrement du SASSOUISME sonne le glas du système 

 

DAC

JEAN-CLAUDE BERI

 

Quand les Congolais se débarrasseront-ils enfin de ces dirigeants menteurs et manipulateurs ? Voici des années que le Congo, guette ses trébuchements dans l’espoir d’assister à sa chute politique et à la naissance d’un espoir nouveau. Lui, SASSOU NGUESSO, qui durant toute sa carrière politique, usé du mensonge comme procédé politique ; Vivre durement aujourd’hui pour mieux vivre demain, autosuffisance alimentaire d’ici à l’an 2000 pour ne citer que ça a basculé durablement le camouflage et la manipulation qui verrouillent le pouvoir politique grâce à d’habiles alliances avec les religieux qui sont pour beaucoup devenus des agents et une opposition devenue le symbole d’un pays toujours plus impartial, inégalitaire ou domine une politique d’exclusion…

Mais SASSOU NGUESSO semble aujourd’hui vaciller. La colère de nombreux congolais face à sa mauvaise gestion de la chose publique et ses attaques pour hachurer les institutions a été ravivée par l’échec sécuritaire instaurée aujourd’hui le Congo, puis par le retard d’un dialogue pour établir un accord pour l’unité afin de libérer les otages et relancer le pays vers le développement.

Les manifestations de masse, encore sous silence jusqu’alors, couvent dans tous les esprits des congolais, les protestataires sécessionnistes qui en rappellent à la division du Congo.

Les officines de la propagande semblent toujours plus mobilisées pour vendre et diviser le Congo aux appétits expansionnistes du RWANDA.

Clap de fin pour SASSOU ? Ce sont les Congolais qui détermineront son sort. Par ailleurs, inutile de croire les mensonges qui accréditent la politique du vent semée d’illusion.

Le spectre de la guerre qui est brandit par ces adeptes de la violence et de l’usurpation ne peut continuellement tenir devant le réveil des consciences du peuple. Tout ceci n’est fait que rendre crédible un mensonge d’un système qui s’écroule.  Car finalement, une seule question compte pour les congolais et leur sécurité. Cette dimension centrale depuis toujours les obnubile après l’attaque l’instauration de la violence comme moyen de contrôle.

L'avenir des Congolais proprement dits est sans doute le dernier souci des grands stratèges de la politique sassouiste en cours.  Et cependant, il conditionne l'état de paix ou de guerre, froide ou chaude, dans ce secteur.

Un jour peut-être viendra où, l'ayant compris, des hommes politiques intègres règleront une fois pour toutes le problème en faisant du Congo un pays indépendant, neutre, surtout non infantilisé. Que l'on ne vienne pas soulever les rapports de cessions de nos terres comme étant le résultat des accords qui sacralisent le développement des deux pays. C'est un prétexte qui n'a aucun fondement. La plupart des congolais le rejette. Demain les congolais se refusent d’être une minorité dans leur propre pays. Ce ne sont pas eux (RWANDA) qui font obstacle à cette solution intelligente. Ce sont les dirigeants actuels congolais, ayant trouvé en ces accords un excellent moyen opportuniste, vicieux et surtout dominant qui feront de notre peuple, des congolais des jouets dans leurs mains.

 L'ensemble de la population reste calme, maîtresse d'elle-même. Serait-ce la preuve d’une sagesse politique ? Sans doute un mélange complexe. Cependant, la patience populaire aura peut-être des limites. Le monde judiciaire, l'Université, la diplomatie, l'Église sont pourris et noyés dans un océan de corruption, et le régime de sassou est toujours celui des vulgaires profiteurs et des manipulateurs qui roulent toujours dans leur Mercedes. Il faudra bien, un jour, manier le scalpel (...) En attendant ces lendemains peut être difficiles, chacun se grise d'un air au parfum oublié : celui de la démocratie.

Dans la pratique, la sanction pour trahison, c’est la ... mort ! Un traître, n'est-ce pas, ça se fusille ! Cela dit bien le fossé qui s’est creusé : la politique sassouiste radicale n'hésite plus à insulter. Cette dernière vit d’ailleurs dans la peur de perdre le pouvoir et vit ses derniers jours dans une phobie d’être poursuivie.

La défense de nos terres face à la l’expansionniste rwandais a un prix, celui du sacrifice. Si les jeunes congolais ne changent pas, rien ne changera...La jeunesse est le produit d’avenir, un pays qui détruit sa jeunesse par une politique et des choix incohérents détruit son avenir. Personne d'autre que nous même congolais construira notre pays et intégreront efficacement l’avancement de pays dépendra de l'engagement de notre Jeunesse. La question de la renaissance de l’Afrique qui gangrène sans doute nos pensées est à bannir

Marien NGOUABI nous a laissé une belle citation :

« Quand ton pays est sale et manque de paix durable, tu dois te lever et le laver avec ton sang »

Marien Ngouabi, le 13 mars 1977 (dernier discours à la place de l'hôtel de ville de Brazzaville)

Sans occulter les responsabilités importantes dans les drames et déboires qui se présentes a nous aujourd’hui, nous affirmons que la responsabilité exhaustive du mal congolais est générationnelle et collective.  Remettre en question la société décapitée et l’hubris qu’elle implique, c’est une prise de position radicale mais pas nécessairement violente devant l’adversité. Devons-nous continuer à encourager l’avènement du mal dans notre pays ?  

 

DAC

JEAN-CLAUDE BERI

 

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