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DAC - le portail d'information de l'association Développer Autrement le Congo (DAC).

06 Mar

L’arrogance de SARAH NDENGUET piétine l’institution judiciaire.

Publié par Berijc

L’arrogance de SARAH NDENGUET piétine l’institution judiciaire.
L’arrogance de SARAH NDENGUET piétine l’institution judiciaire.
 
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Il y a des juges à Brazzaville qui osent encore dire le droit, devant la Chappe de plomb politico-judiciaire qui pèse sur leur tête lorsque qu’ils sont sans menacés par les nantis du pouvoir qui agissent par excès d’égoïsme, favoritisme et autres mécanismes clanico-politique.
Aujourd’hui, un magistrat est vilipendé trainé dans la boue pour avoir tout simplement tenté de remettre la justice sur le rail. Que demande le peuple ne serait-il pas cette justice qui protège les congolais d’en bas ? Reprendre à leur compte cette expression de l’État de droit, tant la situation juridique dans notre pays est devenue chaotique à tous les niveaux : nominations irrégulières de juges, non-conformité des lois et règlements à la Constitution ou au droit congolais, application arbitraire du droit par les pouvoirs publics corrompus
Le récent slave de torrent de boue immonde dont SARAH NDENGUET s’est vu décerné la palme d’or de l’arrogance, la palme de l’enfant mal sevré a mis le Congo-Brazzaville devant la réalité inacceptable que le pays est devenu « un pays de clans des sauvages au pouvoir ». L’intervention de General NDENGUET déployant les ressources institutionnelles de la république pour aller réprimander un magistrat dans l’exercice de son activité en est un exemple manifeste que le droit c’est le respect des bandes manifestement habités par la violence et l’injustice.
Arguant que ces magistrats sont nommés par le président et celui-ci est protégé par eux et par ricochet cela leur donne tous les droits sur chaque congolais. Tout bonnement celui qui se fait passer pour le président s’est replié sur son clan familial pour sauver le régime. Cette dynastie familiale, qui règne sur le Congo-Brazzaville depuis 1997, n’est pas prête d'abandonner le pouvoir qu’il dirige d’une main de fer.
Gnl NDENGUET, habitué à la violence représente certainement la face impitoyable de ce pouvoir. Il chapeaute en outre une milice quasi exclusivement composée des jeunes D’OBOUYA choisis par ses soins chargés de protéger les intérêts du clan en pouvait laisser passer une telle occasion pour venir humilier la république.
SASSOU affaibli, les écuries se mettent en transe. Famille, généraux, hommes d'affaires véreux : ce "triumvirat", emmené par la soif du pouvoir transforme le Congo, petit à petit, en un juteux business qu‘il faille être au première loge pour avoir la grosse part. L’arrogance de SARAH NDENGUET n’est que la face cachée d’une situation de conflit larvée que se livre les écuries en coulisses. Le pays n'a juste pas de chance.
L’évènement inexcusable crée par SARAH NDENGUET met en lumière que la situation politique judiciaire est enfermée dans une tour décisionnelle ou règne des serpents à sonnette qui piétine la justice. Seulement ce n’est que l’arbre qui cache la forêt.
Le Congo a subi une série de coups d'Etat, des élections truquées, une forte criminalité et des gouvernements incompétents. L'année dernière, le drame d’ORNANO a dévasté les cœurs des milliers de familles. Cette justice a-t-elle tiré quelle leçon à tout ça ?
Sur les réseaux sociaux devenus de ce fait le défouloir de tout congolais, on lit ici et là que le Congo a eu un passé glorieux, un présent brutal et un sombre futur. C'est également un pays profondément divisé en termes de classe et de culture. Un pays livré aux mains des drogués, des francs-maçons, des assassins qui s’abreuvent de l’injustice, l’impunité, le pillage …pour asseoir un pouvoir finissant.
Le naufrage du Congo dans le chaos juridique devrait enfin servir d’avertissement à ceux qui seraient tentés de jeter par-dessus bord tribunaux, normes et procédures pour pouvoir gouverner – ou être gouvernés – sans entrave et donner toute licence à l’action politique. Sans la continuité que tisse le droit entre les générations et, à une échelle de temps plus courte, entre des gouvernants nécessairement changeants, aucun projet collectif ne peut être durable.
On le sait que le Congolais n’est pas armé pour répondre à ce désastre, cette injustice inacceptable je sais que les congolais sont un peuple robuste. Ils ont survécu à l'innommable cruauté de leurs dirigeants violents. Ils ont survécu à des années de pouvoir corrompu. Seulement leur détresse n’est pas insurmontable, que l'acharnement du sort n'est pas une malédiction incurable
 
DAC
Jean-Claude BERI
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