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DAC - le portail d'information de l'association Développer Autrement le Congo (DAC).

15 Feb

La stratégie de l’opposition congolaise est-elle la bonne ?

Publié par Berijc

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"Cette stratégie de l’encerclement où « COLLER LA PUTE SASSOU » (pour ne pas reprendre l’expression de ma sœur Gertrude) vise avant tout d’isoler SASSOU et tout son système" JCB

Rarement une élection présidentielle suscite un engouement national d’une ampleur aussi remarquable. Au point que les critiques traditionnelles, ou les politiques de repli sur soi passeraient presque pour modérer. L’envi de découdre ou presque d’injecter le système sassou dans la poubelle de l’histoire congolaise est telle que l’unanimité autour du « TOUT SAUF SASSOU » devient une sorte de leitmotiv de campagne. Les multiples candidatures pour stopper la pérennisation d’un système immonde et destructeur sont presque tous bien vues « Plus nous serons nombreux, plus SASSOU n’aura aucune chance de nous voler la victoire » On parle peu des projets ou presque des bouts de lèvres mais on se lance dans une sorte d’opération comptables visant à rassembler le maximum de voix des siens. Ne nous voilons pas la face, le Congo n’est pas encore sorti de la lecture erronée de ce qu’est une démocratie. Tous les candidats sont là pour galvaniser l’électorat populaire de sa région. Cette stratégie de l’encerclement où « COLLER LA PETITE » (pour ne pas reprendre l’expression de ma sœur Gertrude) vise avant tout d’isoler SASSOU et tout son système. Montrer que tout le pays est contre le renouvellement a vie des femmes et des hommes qui ont  creusés si profondément le trou économique du Congo.


Essayons d’en décortiquer cette stratégie de l’encerclement .


AU NORD, nous avions Jean-Marie Michel MOKOKO. L’on a bien compris que cette candidature arrivé a moins de 48 jours des élections n’est rien d’autre qu’une candidature de refus, du rejet et surtout de combat contre un système qui humilie, avili, déstructure la société congolaise en grande partie. Une candidature comme on l’a vu qui met en ordre bataille un militaire contre un autre militaire. Une candidature qui voudrait démontrer que le NORD ce n’est pas SASSOU et que les erreurs de gouvernance du clan SASSOU ne sont à mettre sous le compte de toute une région. Bien qu’étant de la même région (CUVETTE). L’on serait tenté de dire que ça marche puisque le PCT montre des signes d’agitation extrême qui en dit long sur la fragilité de ce pouvoir qu’on crût bien ancrer au Nord. Ce n’est pas le candidat Anguios Nganguia-Engambe dans la Likouala qui pourrait arrêter cette spirale de réveil des consciences en cours dans cette  zone du pays. Ni encore moins les vidéos fumantes teintées d’un goût prononcé de relent stalinien. SASSOU veut nous faire croire qu’il est arrivé là par la volonté du SAINT ESPRIT. S’il est là, c’est toujours par coup d’Etat successif. Denis est victime de sa propre conduite politique caractérisée par un banditisme politique croissant qui ne lui a jamais imposé le moindre respect des lois telle la règle d'or ou le respect du peuple. Sans pour autant crédibiliser les COUPS D’ETAT, mais pour évincer ce fou qu’il faille passer là, je suis partant. Jean-Marie Michel MOKOKO, joue bien son rôle et ses premiers moments de résistance inspire confiance qui suscite que l’on mette entre parenthèses ses erreurs.

 

Au  POOL, il est incontestable que Guy Brice Parfait KOLELAS est l’homme fort de cette région réputée récalcitrante, insoumise et reste le fer de lance de toutes les révolutions congolaises. Ces femmes et hommes voteront pour lui les yeux fermés. Et ce n’est pas rien et nous ne le cesserons jamais de le dire au Congo celui qui a les voix du POOL prend une option sérieuse pour vaincre. Or KOLELAS a choisi de tourner le dos a ce système qui massacré plus de 50 personnes (enfants et jeunes ) qui ne faisait que revendiquer leurs droits. Malgré un programme conséquent, cohérent et surtout porter sur l’amélioration des conditions de vie des populations, le POOL votera KOLELAS par mimétisme régionale. C’est un constat pas forcément démocratique, mais c’est la réalité congolaise. Parfait KOLELAS est un  homme libre qui se déploie aujourd’hui pendant cette phase de lutte contre la pérennisation d’un clan au pouvoir au Congo-Brazzaville. C’est une des phases la plus décisive et la plus déterminante de sa vie publique. La plus éblouissante même. Elle plonge le Congolais au cœur même des multiples ruptures et continuités des remuantes années 1990-2000. Ni les tractations, ni les intimidations du moment ne feront reculer Parfait KOLELAS de suivre la voix du juste en politique.

 


BOUENZA-NIARI-LEKOULOU, c’est un duo qui semble se dessiner pour mobiliser les populations de cette contrée. Le duo TSATY MABIALA-MUNARI met les bouchées doubles pour dynamiser à fond les déçus de LISSOUBA et surtout contrecarrer les assauts incessants de traitres du coin qui s’activent pour corrompre le maximum des populations. Le cuisant revers subi par MBERI MARTIN témoigne du travail de terrain qu’opèrent les militants de l’UPADS et du MUST. Ni encore la candidature kleenex de KIGNOUNBI KIA BOUNGOU ne saura peser devant l’armada mis en place par le duo gagnant. Cette contrée l’une des plus résistante et l’une des plus farouchement opposée à cette dictature immonde et barbare subi sans cesse les brimades les plus inhumaines que l’on put bien faire subir à un peuple. À travers cette dualité que naitra « la Charte de l’opposition pour la victoire à l’élection présidentielle » Une logique réaliste et surtout importante dans le processus d’un rassemblement de l’opposition dans une union sacrée contre SASSOU. Cette stratégie bouclera le processus de l’encerclement de tous les traitres dans un positionnement visibles éclairés par les millions des yeux de vrais compatriotes. Il n’y aura pas de vote caché où l’on n’y va en ayant auparavant touché des milliers de billets sanguinolents. Ce sera le vote de la libération et de l’alternance effective.


Les PLATEAUX, c’est un triumvirat qui semble prendre le dessus sur plusieurs velléités. Longtemps, cette région a toujours servi de marche pied à la dictature et au système SASSOU. Pourtant, c’est l’une des régions qui regorge le plus cadre au Congo. Mais c’est aussi celle qui a toujours occupé les postes secondaires. ANDRE OKOMBI SALISSA, CLEMENT MIERRASA et GILDAS ROSEMONDE MOUTSARA GAMBOU ne veulent plus laisser une dictature leur dicter la loi. OKOMBI, l’un des anciens hommes de mains de sassou s’offusque de ce qu’on fait subir à ses militants enfermés depuis quatre mois et voudrait rétablir la loi de la liberté et de l’alternance dans le respect des institutions. MIERRASA, le plus constant parmi d’autres souhaite une république apaisé dans l’équité. La benjamine des candidats déclarés (la quarantaine) écrivaine, GILDAS ROSEMONDE MOUTSARA GAMBOU est la seconde, après Claudine MUNARI, femme de l'histoire du pays à concourir à une présidentielle. Elle veut « … Redonner l'espoir à une nation qui attend d'être délivrée d'une pauvreté, d'une souffrance et d'une misère qui n'ont que trop duré.. » En tout cas rien ne sera comme avant dans cette contrée en proie à des manipulations de toutes  genres dont la dernière en date est à mettre à l’action de Florent TSIBA qui a connu dernièrement un camouflet humiliant. Signe que ce n’est plus les PLATEAUX de sassou,  mais  les PLATEAUX digne terre des femmes et hommes qui ont construit le Congo dans l’harmonie et fière qui se réveillent pour dénoncer une « colonisation de leur région » Dommage que MATHIAS DZON ne puisse pas accompagner cette résistance des plateaux en marche.

La boucle serait bouclée si Mabio MAVOUNGOU ZINGA se prononçait pour le KOUILOU ou d’autres candidatures du NORD accompagnaient celle de Jean-Marie Michel MOKOKO, car le Congo n'appartient pas  au NGUESSO ni à la CUVETTE.

Toutefois, il est à noter que ce quadrillage du PCT et son système frauduleux marquent des signes d'un recul   important et surtout après le passage de GUY BRICE PARFAIT KOLELAS ET JEAN MARIE MICHEL MOKOKO au palais des  Congres montrent a suffisance que la mobilisation est du côté de l’opposition. Reste que les machines a rassembler du l ’UPADS, du CADD, du PSDC et ceux des candidats indépendantistes se mettent en branle pour démontrer que le Congo appartient au tous et non à un clan. Cette politique d’exclusion prônée par le PCT n’est pas digne d’un pays qui a tout pour offrir à son peuple le bonheur et la joie de vivre en toute quiétude dans son propre pays. Rien ne nous dit que ces futures élections ne soient pas simplement suspendues pour laisser place à une transition au vu et au su des tractations , rien n'est plus sur pour le PCT et sassou qui voudraient sauver leur  face.


L’important pour cette stratégie de l’encerclement est de saisir le bon moment. Il ne pourra se produire, pour cette opposition, qu’une fois. Il est donc opportun de mesurer l’ampleur de la situation et surtout l’opportunité d’une Mise en place de « la Charte de l’opposition pour la victoire à l’élection présidentielle »

Pour l’heure, la situation politique est totalement défavorable au PCT et son système. Elle se structure autour d’un double refus : refus de la constitution imposé de force et refus d’une continuité d’un programme économique désastreuse. Tous les regards et les promesses de suffrages se tournent sans contexte vers cette dualité qui se démarque clairement de tous les candidats. Jean-Marie Michel MOKOKO et GUY BRICE PARFAIT KOLELAS.

Mais prudence, le scrutin à lieu dans 34 jours, c’est plus que  le temps qu’il faut pour changer la donne. L’appel à la candidature unique de l’opposition est désuet de tout fondement aujourd’hui. Il avait un sens à un moment donné, aujourd’hui les états-majors ont mis en place leurs stratégies indépendamment d’un quelconque « Moïse » . Par contre, les uns et les autres doivent rester ouverts à une alliance sacrée pour soutenir le meilleur d’entre nous au second tour. C’est la stratégie gagnante qui fera que l’encerclement colle bien la petite.

À suivre…

 

Jean-Claude BERI

 

contact@dac-presse.com

 

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