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26 Oct

Quand Firmin Ayessa vole, Sassou-Nguesso baise : La république baignée dans une rivière de « baiselogie immorale »

Publié par Berijc

Quand Firmin Ayessa vole, Sassou-Nguesso baise : La république baignée dans une rivière de « baiselogie immorale »

 Denis Sassou-Nguesso entretient depuis des lustres une relation amoureuse extra-conjugale avec BELINDA AYESSA, cela a-t-il donné le droit à Firmin AYESSA, anciennement Directeur de cabinet à la présidence avant d’être nommé vice-Premier ministre de la République du Congo, chargé de la fonction publique, de la réforme de l'État, du travail et de la sécurité sociale, depuis le 22 août 2017, d’occasionner une pléthore de conseillers, chargés de mission et attachés fictifs payés illégalement par la présidence de la République ?

Serait-il là une manière bien subtile de piquer de façon insatiable dans les caisses de l’État en faisant passer des agents fictifs en agents réels ? Ces prédateurs de la République volent en toute impunité.

Tous les Congolais se sont rendus compte qu’au Congo-Brazzaville, la corruption a atteint toutes les sphères de la société congolaise. Denis Sassou-Nguesso, en premier, incarnant un pouvoir clanique usé et moribond, en parfait co-auteur ou complice s’est transformé en distributeurs automatiques de billets de F. CFA. Tout ça parce que l’homme sensé être le garant de la république tient coûte que coûte à la conservation du pouvoir en dépit de l’usure et bien pire, ne résiste pas à l’appel du clitoris. Eh oui, AYESSA VOLE, SASSOU BAISE. Voilà le deal au sommet de l’État.

Cette énième affaire AYESSA met en lumière le degré de la déchéance de la république. Tous ces mensonges planifiés pour berner les congolais ne résisteront pas devant la force de la vérité. Il serait temps d’engager des vraies poursuites pour ces dossiers connus depuis longtemps. Mais hélas, avec quelle justice ?

La politique de corruption montée de toutes pièces par AYESSA Firmin et cautionner par Sassou Nguesso pour voler la république est une preuve de plus que l’indécence politique des dirigeants congolais a atteint un paroxysme décadent qui noie le gouvernement congolais dans son propre mensonge.

Ce vol au sommet de l’Etat est entretenu par Sassou Nguesso qui a fait des finances publiques sa base cour clanique. Après avoir fait main basse sur les recettes pétrolières, il a multiplié des sociétés fictives qui sont adossées à la SNPC telles que : Africa Oil & Gas Corp (AOGC) dirigée par le trader privé de Sassou en la personne de Dénis GOKANA ; Orion Oil dirigée par Lucien EBATA, conseiller spécial de Sassou chargé des financements extérieurs. Sans omettre la SNPC (Société Nationale des pétroles du Congo), la SNE (Société Nationale d’Electricité), ECAIR, la SNDE (Société Nationale de distribution d’Eau), le Port Autonome de Pointe-Noire, la COTRADE dirigée par Willy Nguesso, et bien d’autres …

Hélas, toutes ces sociétés sont dirigées par des Mbochis. Certes, il n'est pas question de faire l'amalgame avec tous les Mbochis dont le plus grand nombre croupissent comme les autres Congolais dans le dénuement et la misère sociale.  Qui peut un seul instant douter que le chef des prédateurs de la République, Denis Sassou-Nguesso, a érigé le tribalisme comme mode de gestion de l’État, de la politique et de l'administration du Congo-Brazzaville ?

La société congolaise perçue en 2017 est une société à l’abandon, en perpétuelle usure morale et décrépitude. Comment diable comprendre qu’au sommet de l’État puisse exister un tel phénomène de dégénérescence complète, d’anomie et d’anarchie caractérisée au point où les mœurs et tabous tombent les uns après les autres sous les yeux des congolais ahuris ?

Ces voleurs au sommet de l’Etat sont insatiables et impavides. Certes avec la crise économique et financière qu’ils ont plongé le Congo présentement, on observe une certaine agitation de ces profiteurs et souteneurs du régime dictatorial.

Ainsi l’on peut s’interroger sur le degré de la déchéance et de la déliquescence morale que Sassou insuffle sur le peuple Congolais. Tellement que la dépravation des mœurs s’entremêlant avec les affaires de l’État ont atteint des niveaux insoupçonnés. Serait-il injustifié de dire que le modèle républicain érigé sous SASSOU NGUESSO s'effondre, et que cette forme de démocratie, en apparence, est au plus mal, en souffrance ?

Le Congo-Brazzaville va mal, le pays s’enlise et s’enfonce inexorablement vers une destination obscure. Disons mieux dans les profondeurs abyssales de l’inconnu. Le nier, pire encore, le dénier, c'est persister dans l'illusion, sinon dans l'aveuglement frôlant la cécité intellectuelle. Les bénis oui-oui de ce pouvoir clanique peuvent venir nier l’évidence en se masturbant intellectuellement en versant la poudre aux yeux des Congolais qui vivent présentement dans une marre de misère indescriptible.

Le vide social qu’a généré la fin de la guerre civile de 1997, a propulsé une bonne partie de la population congolaise dans une situation de dénuement totale et de victimes psychologiques aux conséquences aujourd’hui dramatiques, hypothéquant ainsi l’avenir d’une société congolaise en pleine mutation. L’on s’est empressé de désarmer les milices, de récompenser certains violeurs et bourreaux, de colmater les traces visibles d’une instabilité et des violences politiques, mais rien n’a été réellement pensé pour les victimes silencieuses de cette tragédie qui sont : les femmes et les enfants. Mais on a mis sur orbite d’autres prédateurs sexuels usant de tous les stratagèmes pour asseoir leurs magouilles.

Tel ce père qui livre sa fille au plus offrant pour s’offrir une belle place au soleil oubliant que les conséquences d’un tel acte sont moralement destructrices pour la fille.

Le constat est alarmant et très inquiétant. C’est une société congolaise fragmentée en mal d’ambition collective qui se dessine chaque jour en creusant progressivement une atmosphère perverse conduisant vers une prostitution autorisée. Comme on le voit souvent dans nos familles des « vieux pères sortant avec des petites de 14 ans sous les yeux des pères incrédules. » Tant qu’ils assurent la popote, on ferme les yeux.

Cette situation, connue de tous, provoque aujourd’hui un sentiment de baigner dans une sorte de rivière de « baiselogie immorale » mais consentante.

Comment FIRMIN AYESSA s’est–il prit dans ce gros filet dont on sait tous qu’il n’est pas le seul ? Ou simplement, s’agit-il de l’extériorisation de son penchant pour la corruption et le vol ? Que peut faire Sassou devant une telle situation lorsque lui-même est champion toutes catégories de dépravation de mœurs ?

Notre silence ou encore notre résignation est un aveu d’échec qui condamne davantage nos jeunes sœurs et frères. Avant d’accuser qui que ce soit, commençons par s’interroger sur nos propres actes et notre propre implication. C’est ainsi que nous avancerons ensemble vers une reconstruction d’une nation solidaire dépourvue de prédateurs sexuels au sommet de l’État.

Sans vouloir donner de leçons de morale à qui que ce soit ni entrer dans la vie privée des gens, agir même par ces modestes écrits, c’est apporter déjà une modeste contribution de notre part.

Prenant conscience que notre salut est avant tout congolais. Si nous voulons inverser cette descente vertigineuse vers la perdition, le congolais doit recouvrer sa capacité à transformer les idées endogènes, ses ressources naturelles en connaissance et la connaissance en pouvoir.

L’élite congolaise longtemps marginalisée, stigmatisée par les politiques voraces, boulimiques, avares doit prendre la mesure du danger qui guette plus que jamais l’avenir du Congo.

Toute fuite en avant, ou autre attitude, qui évoquerait un relâchement ou s'apparenterait à une démission pire à un abandon de notre du peuple. Ce qui serait paradoxale et incompréhensible, car il existe aujourd'hui une élite congolaise formée et aux talents inestimables, des jeunes qui ont besoin de s’épanouir dont on doit pouvoir attendre une contribution plus importante pour penser un projet congolais qui ne soit à la remorque de la manipulation occidentale.

Le Congo-Brazzaville à l’heure actuelle est devenue une cocotte-minute qui peut à tout moment s’exploser sous les yeux impavides de ces voleurs au sommet de l’État qui ont comme priorité d’assouvir leur libido. Sous peu, les Congolais vont finir par s'approprier cette citation du général Charles de Gaulle : " Il n'y a qu'une fatalité, celle des peuples qui n'ont plus assez de forces pour se sentir debout et qui se couchent pour mourir. Le destin d'une nation se gagne chaque jour contre les causes internes et externes de destruction."

Vivement la « baiselogie immorale » dans les « clans » des Nguesso et dans l'Oyocratie.

Jean Claude BERI

 

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