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DAC - le portail d'information de l'association Développer Autrement le Congo (DAC).

14 Dec

Une opposition molle et malléable est à exclure pour sortir le Congo de la tyrannie

Publié par Berijc

Une opposition molle et malléable est à exclure pour sortir le Congo de la tyrannie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Normalement, dans une équipe soudée, il y a ce qu'on appelle "un esprit d'équipe", tous les membres travaillant main dans la main pour construire ensemble leur projet. Pour le cas express du Congo, le projet consiste en la restauration de la démocratie.
Il y a également, le panier de crabes, une équipe où il n'y aucun esprit d’équipe, sauf le mauvais esprit, celui de nuisance envers ses partenaires souvent caché sous une façade de bonne entente, comme on en trouve dans certains partis politiques congolais (je ne citerai aucun nom). Le panier de crabes est aussi le royaume de la peau de banane, de la rumeur assassine et de l'ambiance détestable.

C'est par allusion à ce panier ou ce casier où le « muziki » de crabes dans lequel s’entassent les pseudos opposants qui aiguisent leurs pinces menaçantes s’activant à s'entredévorer. C’est l’image que donne l’opposition congolaise démasquée comme noyautée par « des caméléons opposants », qui changent de casquette dès que le vent tourne. Pour les profanes, sachez que tout a été mis en branle le 27 septembre dernier lorsque le peuple congolais tout entier s’est mis debout pour sceller le sort du tyran sanguinaire. C’est l’image que donne l’opposition congolaise démasquée comme noyautée par « des caméléons opposants », qui changent de casquette dès que le vent tourne. La relation manipulatrice - manipulé : une lente descente vers l'enfer.

La machine à broyer l’opposition, bien huilée et mis en place par le tyran sassou, se met en branle alimentée par le « faux-opposants de l’intérieur qui livre le peuple seul se faire massacrer et certains leaders en résidence surveillée parce que dénoncé par les leurs. En s’attaque au plus faible, comme MPOUELE, mais on refuse d’admettre qu’ils sont tous dans la même logique d’attendre que les sacs de nguiris venant de MPILA viennent égayer leur quotidien.
Le référendum des bonobos est passé, la constitution de la république des Nguesso, bien que mort-né, est pourtant en voie d’être ressuscité par ceux-là même que l’ont combattu. Évidemment, le manipulateur ne devient pas pervers et tyrannique dès les premiers jours, sinon il aurait peu de chances de voir une victime mordre à l'hameçon.
Peuvent-ils nous dire aujourd’hui de quelle constitution continuent-ils à percevoir leurs indemnités de députations ? De quel droit continuent-ils à rencontrer Sassou, soit disant en qualité de députés de la république pour solliciter l’ouverture d’un dialogue sur la gouvernance électorale ? Que ça soit TSATY MABIALA, OKOMBI, KOLELAS, MUNARI, OBA ou les autres, votre députation est un non-sens aujourd’hui. Vous devriez entrer en RÉSISTANCE, votre opposition doit s’inscrire désormais dans une logique franche et combattive. Une opposition molle et malléable est à exclure pour sortir le Congo de la tyrannie

C'est précisément au moment où le manipulateur sent qu’il est bien pris en sandwich qu'il estime qu'il peut laisser tomber le masque. La descente aux enfers commence. Souvent, il y a un événement précis qui marque la fin de la période idyllique et le début des ennuis. Et c’est le cas avec l’annonce à demi-mot de la mise en place d’un gouvernement d’Union National.

C’est la fin de la période d’essai, le vrai chef en a sifflé la fin. Cela a déjà fait tanguer le bateau CNR. C. Antoine WALEMBAUD et autres ont décidés de jeter l'éponge et reprendre leur liberté d'action. Que cache cette démission en masse du CNR ? Vont-t- ils rejoindre la plateforme modérée des pros Sassou ?
En tout cas, nous ne sommes qu'au début d'un grand chamboulement au sein de plusieurs autres Partis. Tous les infiltrés et les "caméléons politiques" n'auront plus d'autres choix que de se découvrir.
De BIKINKITA à MBERI Martin en passant par KOUKEBENE et Louis Sylvain NGOMA, J M MOKOKO, Mireille LISSOUBA, Cément MOUAMBA …. tout est dit sur eux tant en bien ou en mal. Ils seraient tous pressentis pour être le nouveau Premier ministre d’un gouvernement d’union national en gestation dans les pseudos officines clanique d’Oyo.

Voilà comment sassou se joue de l’opposition. Dès qu’il lance un pavé, tout le monde se jette dans la marre pour aller le récupérer. L’absence de stratégie de cette l’opposition fait courir au peuple le risque de faire du surplace tout en épuisant toutes nos forces sans négliger d’être de nouveau de possible « chair à canon »
Que la diaspora ne se sente pas épargner de cette vague de salissure, de puanteur qui s’infiltre partout. Souvent lorsque notre diaspora entame la démarche de consulter un leader du pouvoir. Avant de poser un tel acte irrémédiable, ne serait-il pas nécessaire qu’un minimum de concertation soit exigé ?  Le risque d’être considéré(e) comme un potentiel infiltré(e) et surtout abîmé(e). De SADIO KANTE à la création du H2CRT en passant par le CNRT, les accusations fussent de part et d’autre. Certains détenant même les preuves de la trahison des uns et d’autres des vidéos de la manipulation des autres. Le tout se construit dans un mélange de suspicion, de déballage, de haine, de repli sur soi au détriment de la cause.

Le meilleur moyen de s'en sortir sans égratignures de cette atmosphère soupçonneuse, c'est encore de ne pas se frotter au manipulateur, au corrompus. En apprenant à les repérer, vous mettez donc toutes les chances de votre côté pour ne pas tomber dans leurs filets. Est-il normal de rencontrer un ténor du pouvoir lorsqu’on est opposant sans au préalable que cela soit discuté dans un cadre unitaire en s’assurant défendre réellement les intérêts de la cause ?
L’opposition doit intégrer le fait que son combat aura un impact fort sur la cohésion sociale minimum nécessaire à toute société que si elle responsable et dynamique avec une force d’idée nouvelle. Elle aura à mesurer ce qui peut relever son opposition positive et qui ne constituerait pas une atteinte aux valeurs essentielles, fondatrices du consensus social.

Il consentira à mettre en réserve ses convictions personnelles ou partisanes et donnera droit à la préservation de l'indispensable consensus social. Bien qu'habité de fortes convictions personnelles, notre opposition doit privilégier l'intelligence de l'éthique sociale et politique transcendante au service du peuple congolais longtemps martyrisé.
En politique, la transcendance est une charge. Elle donne à connaître et à défendre des solutions politiques hors de portée de l'entendement commun. Celui-ci, quand les rigueurs du temps commanderaient des solutions vigoureuses sur le plan de l'éthique politique, se laissent aller à des solutions relevant du consensus mou, faussement respectueux de la diversité des positions sociales, mais sans perspective autre que celle d'assurer la tranquillité immédiate.
Quand les temps politiques sont incertains, il convient qu'une volonté puissante vienne forcer le destin et emporter une société qui, sans elle, ne cesserait de louvoyer sans cap et sans conviction. Seuls les hommes d'État possèdent la puissance et le désintéressement qui conviennent à l'accomplissement d'une telle mission.
 

Jean-Claude BERI

 

 

 

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