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DAC - le portail d'information de l'association Développer Autrement le Congo (DAC).

10 Dec

28 novembre 2024. SASSOU persiste dans son mensonge Un discours qui sacralise l’impunité et la mal gouvernance.

Publié par Berijc

28 novembre 2024. SASSOU persiste dans son mensonge Un discours qui sacralise l’impunité et la mal gouvernance.

28 novembre 2024. SASSOU persiste dans son mensonge
Un discours qui sacralise l’impunité et la mal gouvernance.


Jean-Claude BERI

 


Le discours à la nation du 28 Novembre 2024 de Mr SASSOU NGUESSO, était attendu par l’ensemble des citoyens congolais comme en témoigne les observateurs d’une communauté de destin de l’Afrique centrale. Toutes ces éminence grises ont-elles encore un sens dans un monde marqué par l'interdépendance a l’installation de la médiocrité ? Peut-on concevoir la politique Congolaise autrement qu'à l'échelle de l’enchainement des faits graves rendus insolites par l’aveuglement politique d’un homme ?

Plus que jamais, nous devons prendre en compte la réalité de l'Afrique et œuvrer ensemble à l’avènement d’un nouveau Congo pour la coopération et le développement mais aussi pour la paix, indissociable du progrès économique et de la démocratie.
Prenons la mesure de l'enjeu. Près de la moitié de nos institutions sont, parfois depuis de très longues années, confrontés à l’embrigadement exclusivement pernicieux d’un groupe qui dirige tout et contrôle tout. Ceci englobant même la pire des scenarios : La guerre.
Le Congo de SASSOU concentre aujourd'hui tous les ferments traditionnels des conflits ancestraux - lutte pour le partage de la terre et de l'eau, antagonismes ethniques et religieux. Mais aussi toutes les formes de menaces nouvelles, des circuits d'exploitation parallèles à la montée des fondamentalismes, du terrorisme à la professionnalisation des bandes armées. Tous les ingrédients maléfiques sont interpellés en ce moment pour la pérennisation d’un pouvoir non seulement honnis, mais qui traine avec lui les traces d’une malédiction.

Saisie par le tourbillon des crises sociaux économique et politiques, le Congo-Brazzaville a besoin de nous comme nous avons besoin de lui, y compris pour notre propre sécurité. Il nous revient d'en faire l'avant-garde d'une politique qui défende les principes d'une manière de vivre ensemble. Marqué par le respect du droit et la primauté du dialogue. Consciente de l'urgence, le Congo devrait donner une nouvelle impulsion à un discours innovant et progressiste surtout exigeant avec les fauteurs de troubles, des prédateurs économiques.

Loin de se figer à cette face sombre réalité qui mêle conflits larvés et pauvreté, le Congo foisonne d'un potentiel extraordinaire, trop souvent méconnu. Le Congo a tissé avec les autres civilisations, au fil d'une histoire plusieurs fois millénaire, des liens intimes.

Si SASSOU continue dans le déni d’être le leader des guerres et violences issus de de la bêtise politique d’un clan, cette violence est aujourd’hui gravée dans la mémoire de nos propres errements, de l'exploitation à des uns par l’argent volé des autres., les idéaux de nos ancêtres finirent par l'emporter sur ces pratiques inhumaines.
La conférence nationale souveraine de 1991, ouvrant les portes d'un monde nouveau, n'a pas entraîné la pacification attendue du Congo. Et si d'autres temps furent marqués par la tentation démocratique, c'est davantage aujourd'hui celle de l'indifférence qui semble prévaloir. L'ampleur de la tâche et le sentiment de l'impossible ont pu justifier un certain désengagement devant le caractère cumulatif des crises et la complexité des mécanismes.

Aujourd'hui, Le Congo refuse cette tentation, cette addiction au mensonge, aux discours crus qui sacralise l’impunité et surtout qui conduirait notre pays dans une impasse. Alors que les Congolais porte en eux la promesse d'un avenir plus humain et plus fraternel. Même si on observe partout que la peur qui aggrave tous les dangers augmente, face au véritable risque d'un choc des ignorances, de l’incertitude, tournons-nous vers les idéaux de nos ancêtres. Ensemble, regardons l'avenir avec les fils de Congo.
Le discours mensonger qui nous a été livré ne branlera pas le Congo qui a toujours su s'ouvrir à l'autre. Le vivre ensemble dispersé sur un petit territoire, unis par une identité commune fondée sur des liens spirituels tout autant que matériels, les Congolais se connaissent et se parlent par-delà les frontières et les territoires. Ils savent qui a détournés l’argent des bourses des étudiants, des retraités. Il ne se font aucune illusion sur la destination qua pris les 14 000.000.000 fr CFA des générations futures…
Respect de l'autre à travers le lien familial qui unit l'ancêtre mais aussi par notre tradition et des symbole. Du MBONGUI de nos petits villages où, à la tombée de la nuit, le plus démuni trouve enfin de quoi se nourrir, aux capitales démesurées où se mêlent les échos de mille divisions, le Congo vit au rythme du partage et de l'échange. Et non de l’égoïsme primaire sanctifiant le repli sur soi.
Ce discours volontairement sombre de ce 28 novembre 2024 a emprunté un champ lexical d'enterrement, mensonger traduit à la fois un aveu de faiblesse et une incapacité à trouver des solutions aux problèmes et montre le fossé qui existe entre le Président et les concitoyens. Ela n’a pas été étonnant au-delà du sentiment d’abandon, d’humiliation et de mépris légendaire dont fait montre M. Sassou Nguesso Denis vis-à-vis de ses concitoyens, l’homme de Mpila a toujours fait l'inverse de ce que les Congolais attendaient de lui. Cela n’est pas nouveau. Il découvre le pillage de ses collaborateurs, la gabegie des ces ministres mais ne prononce aucune sanction. Pire il délivre un sauf conduit pour la continuité du pillage.
Du mensonge, de l’enfumage et encore de l’enfantillage pour enfumer les esprits endormis. Le destructeur infatigable a toujours menti comme un arracheur de dents ! Décidément, nous avons affaire à un mythomane narcissique ! Il vient de plonger pour une énième fois le pays dans une faillite, malgré une rente pétrolière particulièrement cossue et sans précédent. Mais il a l’outrecuidance de vouloir développer le pays avec des prêts de la banque mondiale et du FMI, chose qu’il n’a pas faite avec des fonds propres du Congo. Comment donc le prendre au sérieux ? Avec son mode de gestion clan-Etat axé sur la kleptomanie, il ne mènera le Congo nulle part. Un changement ou un remaniement du gouvernement n’apportera rien de nouveau. Le problème du Congo c’est Sassou Nguesso, car après une gestion chaotique sinon cataclysmique de plus 40 ans, il a assez prouvé son incompétence et sa médiocrité congénitales. Il s’est révélé un piètre gestionnaire doublé d’un tyran sanguinaire ayant détruit tout un pays. Un homme incapable de gérer un pays en période de vaches grasses ne saurait le gérer en période de vaches maigres. C’est pourquoi il devait simplement avoir le courage de démissionner, au lieu de continuer à faire perdre du temps et des moyens financiers précieux au pays
Alors que le Congo est confronté au lendemain incertain partout s'affirme le besoin d'échapper à la dictature féroce dont il s’est fait le maitre garant aujourd'hui la possibilité d'être moderne tout en demeurant différent du clan MBOCHIS au pouvoir devient une évidence, une urgence. Le CONGO VA MAL !
Sur le fond, les défis sont de taille tant la mauvaise Gouvernance est à tous les niveaux, la demande sociale importante et les questions sécuritaires et de défense prennent de l’ampleur. Sur ces grands chantiers, les attentes sont grandes.

• Soyons réalistes dans votre mission (objectifs et actions) en nous disant que la vie de la nation ne se limite pas au temps des discours d’un dictateur a la nation.
Dans chacun de ces vastes champs, des priorités existent. Il nous faut les identifier dans une approche participative et les prendre en compte dans notre plan d’action. Recherchons l’équilibre entre les actions à effets immédiats et les actions à effets durables sur la gouvernance. Il s’agit là de réparer les dégâts et de prévenir les manquements. Nous devons Intensifier les actions de sécurité des populations et de défense nationale.
• Prenons des engagements pour la relance de l’éducation et le traitement de la demande du personnel éducatif et honorons-les ;
• Réduisons le plus vite possible le train de vie de l’Etat pour nous donner les moyens de notre action et donner des réponses rapides à des revendications d’ordre financier ;
• Dans nos actes et nos attitudes, veillons lever les équivoques sur le respect des valeurs sacrées de notre constitution et qui font la crème de notre cohésion sociale. Jusque-là, les discours pour le changement ont été focalisés sur la pérennisation d’un pouvoir inhumain. La refondation de notre Etat gagnerait aussi à ne pas occulter le nécessaire besoin de consolidation des acquis en matière de libertés religieuses et de laïcité de l’Etat. Malgré les interpellations sur ces valeurs, les discours des leaders pour le changement n’ont pas apporté des assurances.
• Ne nous trompons pas dans le choix des hommes pour conduire le Congo de demain. Les mangeurs sont nombreux mais les ouvriers sont très peu. Il est heureux de voir émerger une vision réductionniste du nombre des dirigeants de demain. Il faut en outre faire de la qualité, de la compétence et du désintéressement, les principaux critères de choix des membres de l’équipe.
C’est par ces quelques suggestions que je termine ma modeste contribution au discours creux de ce 28 NOVEMBRE 2024.
Que Dieu, le Tout Puissant qui entend les souffrances de notre peuple, le guide dans sa noble mission de redressement de la gouvernance dans notre pays.

Jean-Claude BERI

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