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24 Oct

Congo-Brazzaville : SASSOU et OKEMBA,  maitres de la culture « criminelle clanique »

Publié par Berijc

Congo-Brazzaville : SASSOU et OKEMBA,  maitres de la culture « criminelle clanique »
Par     Jean-Claude BERI

 

Congolais, « Vous n’êtes pas une goutte dans l’océan. Vous êtes l’océan tout entier dans une goutte d’eau. » Djalâl Al-Dîn Rûmi

Jean-Claude BERI

Devant l’hypothèse probable d’une fin de règne difficile de SASSOU et une succession qui suscite des remous au sein du clan au pouvoir, on voit se profiler des scenarios totalement rocambolesques. Tous presque criminogènes pour tenter d’en convaincre le camp adverse. Si KIKI peut compter sur l’alliance des RWANDAIS et les ex FAZ (anciens militaires de Mobutu) dont nombreux se retrouveraient dans l’armée congolaise, OKEMBA, lui a la main mise sur la police et les troupes dormant des anciens Cobras, dont une cellule vient d’être réactivée à Paris dernièrement. Il est urgent d’empêcher ces stratégies, aussi nauséabondes que celles de vouloir raviver une guerre civile pour la conservation d’un pouvoir inique noyé dans les formes d’antivaleurs les plus immondes juste pour faire prospérer un clan.  Seulement un clan ne fait pas une nation.

A l’aura du vingt-cinquième anniversaire (1997-2022) du sanglant coup d’état qui a ramené les incompétents au pouvoir, trois fléaux continuent d’écumer les méandres de la vie politique du PCT au pouvoir. Le premier est à la violence qui s’est installée au cœur du pouvoir. On l’utilise comme moyen d’intimidation et de répression. Le pouvoir a anéanti avec une brutalité féroce, la quasi-totalité des plus importants mouvements de réveil de conscience qui ont secoué le pays depuis 1997. Le deuxième, la gabegie financière, les moyens gigantesques perçus durant les périodes fastes, de l’embellie pétrolière n’ont servi qu’à l’achat des consciences et à l’enrichissement scandaleuse de la classe familiale au pouvoir. L’argent public a servi également à l’achat des pages entières des médias étrangers pour vendre l’image idyllique d’un des régimes les plus dictatoriaux, sanguinaires et les plus corrompus et corrupteurs de l’Afrique centrale, malgré le silence imposé aux acteurs internes. Le troisième fléau, et pas le moindre, le viol en permanence de la constitution achevant ainsi d’hachurer la république qui voit des opposants disparaitre dans des circonstances troubles et ses terres cédées aux étrangers dans une opacité qui ne cache plus son nom.

L’idéologie nauséabonde incarné par la bande d’OKEMBA est le prolongement de la violence qui puis est un mouvement assis sur du sable mouvant. Comme on apu e constater hier encore dans le pool.  « Aujourd’hui c’est en pleine savane du village Boulonkio que les assaillants cachant des visages à l’aide des mouchoirs de tête attaquent trois véhicules au moment où le peuple demande aux autorités de se prononcer sur les milliards interceptés à la frontière avec le Congo dans les valises d’un opposant gabonais. » M. EBON

Des attaques ou supposées attaques qui surviennent dans une ambiance de fin de règne et guerre d’écuries pour la succession. L’escapade parisienne d’OKEMBA participe à cela.

En prétextant vouloir faire du pays, un Congo émergent, il vomit sa haine sur les autres ethnies en voulant imposer un Congo « Mbochisé ». Cette idée totalement rejetée par tous et de surcroit une tare largement dénoncée sur notre planète, depuis toujours. Penser qu’inonder certains membres des cercles du clan et quelques désœuvrés avec des millions de fr CFA créera de l’intelligence et de la compétence. Loin de là, cela démontre par cette conception, que la bêtise et la méchanceté peuvent aller de pair. Les conséquences de ces agissements sont graves : de même que le clan d’OYO se trompent en pensant que constituer une armée monolithique les protégeraient indéfiniment, malheureusement tous les Mbochis de l’armée ne sont pas nourries de la même façon.  Heureusement, que les Congolais ne sont ni aussi bêtes, ni aussi tribales que les membres du Clan au pouvoir.

Nous avions connu une recrudescence des frasques des nominations ethniques au Congo avec l’ethnisation du PARTI CONGOLAIS DU TRAVAIL. Il fallait être « MBOCHIS » pour s’assurer des jours meilleurs dans un Comité Central qui se « bunkerisait » dans une sorte d’organisation criminelle partisane. Isolés et fragilisés Louis Sylvain GOMA, Jean-Pierre Thystère TCHIKAYA, Goma FOUTOU et les autres ont été très vite débordé par le machiavélisme des MBOCHIS qui montait en puissance. Faut-il rappeler qu’à cette époque le bataillon des cadres congolais à la fonction publique était composé des TEKE et KONGO, l’ethnie MBOCHIS était très loin au bas de l’échelle dans les statistiques. On se souvient également que dans les salles de classes où nous nous asseyions pour apprendre à lire et à écrire l’ethnie MBOCHIS restait toujours très minoritaire.

Une politique d’alphabétisation à grande échelle fut instaurée pour l’égalité de chances de tout enfant congolais. Beaucoup de jeunes MBOCHIS furent envoyés à Brazzaville pour y poursuivre une instruction adéquate. Seulement cette volonté manifestement positive fut détournée par certains MBOCHIS dont le seul but était d’accéder coûte que coûte à la magistrature suprême par tous les moyens.

C’est ainsi depuis 1972 jusqu’à nos jours l’armée est devenue le vivier privilégié des MBOCHIS. Beaucoup de ces jeunes y furent enrôlés parfois sans même une petite formation de base. Ils ont en fait leur terroir de préparation de coups tordus et de déstabilisation du pays. Tous les maux dont souffre le Congo viennent de l’absence d’une armée républicaine incapable de jouer son rôle comme ce fut le cas dans d’autres pays dit normaux.

Quiconque qui s’écarterait de ce pacte « MBOCHIS » était simplement effacé comme les traces de la craie sur une ardoise. Partisan du moindre effort, le clan SASSOU a enseveli l’ethnie MBOCHIS dans une sorte de bouillabaisse d’idiotie. En retour, ils sont propulsés à des postes à responsabilité sans même en détenir la moindre compétence ni la plus insignifiante des formations. Le seul fait d’être MBOCHIS en était la clé qui ouvrait le paradis.

Allons-nous subir un Ku Klux Klan à la congolaise 

En 24 ans de pouvoir verrouillé par les MBOCHIS de Sassou, toute les institutions économiques, sociales, financières et culturelles dont ils ont eu la responsabilité ont toutes connu une descente vertigineuse vers un déficit affolant. Le MBOCHI voleur et fainéant est sacralisé. Ignorant que cette pratique condamne l’avenir des MBOCHIS mais également de toute une nation dans une sorte d’errance économique.

Les autres MBOCHIS devraient avoir honte d’encourager ces comportements totalement déviants. Si nous considérons que toute déviance implique donc nécessairement deux éléments : l’adoption d’un type de comportement et l’existence d’une norme qui le prohibe. On est en plein dans dedans avec ce qui se passe sous nos yeux avec la politique de violence conduite par OKEMBA et SASSOU. C’est encore là une preuve de plus que le Congo est devenu un pays de favoritisme clanique. Ce que nous ne cessons de dénoncer depuis 24 ans.  La mise en place des cellules tribales dans toutes les administrations d’Etat (souvent à connotation MBOCHIS) en dehors de toute réglementation républicaine est à proscrire. Tout fonctionnaire d’état est au service de la nation et non au service d’un individu quel que soit le service qu’il aurait rendu aux fonctionnaires de l’administration.

Le culte de la médiocrité saupoudré d’une bonne dose d’arrogance et de clientélisme sauvage avec un soupçon de tribalisme donne pour résultat une génération de décérébrée, des violeurs, des assassins qui osent s’en prendre même au prélat …L’existence donc d’une culture « criminelle clanique » qui désigne la délinquance d’appropriation des biens et le vol comme des actes élogieux. Celle-ci découlerait de la frustration liée à l’absence d’opportunités légitimes d’ascension sociale. Là où les autres travaillent, le MBOCHI attend qu’on lui ouvre grandement la porte. Habitué à ne fournir le moindre effort a part celui de tuer, brutaliser pour s’imposer là ou l’exigence de l’intellect est requise

L’existence de ces groupes de délinquants structurés est avérée et active dans plusieurs administrations de l’ETAT. La possibilité d’intégrer au sein de ces cellules bien hiérarchisées se fait par cooptation ou par appartenance ethnique.  Ce qui est bien évidement contraire à la loi, mais la loi au Congo c’est le MBOCHIS. Et le MBOCHIS a inventé sa nouvelle loi villageoise et l’impose à tous les congolais. Les « MBOCHIS » de sassou sont des véritables cochons qui dans mon village se jettent sur tous les déchets et ne partent que lorsqu’il n’y aura plus rien à bouffer. C’est vraiment à faire gerber ce comportant de sauvage.

Certes il ne faut pas faire l’amalgame entre les MBOCHIS DE SASSOU et les autres MBOCHIS. Nombreux, ceux que je côtoie à Lyon, sont aussi choqués et se sentent humilier par cette portion de bêtes sauvages qui confondent la gestion de la chose publique étatique et la gestion d’une épicerie familiale. Soyez en rassurés que le congolais saura faire la part des choses et les visages de ceux qui se laissent embarqués dans cette bouillabaisse d’idiotie sont scannés et bien répertoriés.

Seulement, il est aussi temps que les intellectuels MBOCHIS sortent du bois et prennent le chemin de la vérité et du savoir vivre ensemble. Chaque fille et fils, digne de ce pays, sans considération d’ethnie ou de région, ne doit pas se laisser désorienter par ces quelques étourdis atteint d’anorexie du pouvoir qui se croient être investis par tous les MBOCHIS. Il est temps de mettre un terme à cette hérésie.

La question n’est pas seulement de vouloir le départ de SASSOU, mais surtout de s’organiser pour réfléchir à la politique qui sera menée demain. Construisons l’avenir en ayant la force et le courage de s’atteler à apporter les réponses à ces questions avec clarté et patriotisme. Que veut le clan des barbares d’Oyo : transformer le Congo en un somalie, un Rwanda (pendant la guerre ethnique) Personne ne veut d’un Congo ou l’impunité est la règle et le MBOCHI roi.   Allons-nous subir un Ku Klux Klan à la congolaise ? Si nous ne l empêchons pas, préparons-nous pire car le flot d’informations alarmantes se font de plus en plus précise…Il est plus que temps de tourner le dos à ces despotes.

 

Jean-Claude BERI

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