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DAC - le portail d'information de l'association Développer Autrement le Congo (DAC).

09 Aug

La cabale contre MUNARI lancée par le clan Sassou est une diversion

Publié par Berijc

La cabale contre MUNARI lancée par le clan Sassou est une diversion

 

 

Pour ceux qui lisent et suivent les faits et gestes de Sassou comprennent vite la méthode Sassou derrière ces pseudos menaces du 15 Août 2016 à l'encontre de Mme MUNARI. Tout le monde sait que lorsque SASSOU n’arrive pas à s’acheter les services d’une femme ou d’un homme, il utilise toujours la même arme fatale : la désinformation soit pour vous discréditer ou soit pour vous éliminer physiquement. Les personnes qui connaissent SASSOU, ce sont ceux-là même qui ont travaillé pour lui. Ils le combattent parce qu’ils savent qu’il est mesquin, sanguin, brutal, immoral, dictorial  et surtout  très revanchard. Ceux qui ont longtemps cru en l’humanité vertueux  de ce monsieur sont aujourd’hui soit au cimentière soit empêché de s’exprimer librement ou encore empoissonné à vie.

 

Doit-on vous rappeler le nombre des congolaises et congolais victimes de cette méthode d’assassinat à petit feu très en vogue chez les barbouzes de Sassou ?

 

Regardez simplement à quoi est réduit Justin Lékoundzou Itihi Ossetoumba ? Cet homme qui a été de tous les massacres et magouilles meurtrières pour le compte de Sassou a été simplement réduit  en  état de "légume" et obliger de subir l'humiliation de voir  son assassin manipuler ses proches et profiter de ses biens. Sans l’aide de la communauté internationale, on parlerait de Me Martin MBEMBA aujourd’hui au passé. N'avait-il pas défendu l'acte fondamental au sortir de la guerre de 1998 pour le compte de Sassou?

 

Profitant de la mort de sa femme et complétement affaibli Bernard KOLELAS est tombé dans le mysticisme satanique de Sassou trahissant ainsi toute une région ( POOL) . Sacrifiant, de passage,   tout son légendaire charisme de combattant de la liberté et de la paix sous l'autel d'un pouvoir maléfique et qui par la suite détruit et divise sa famille. En regardant ce qu'est devenu ses enfants, KOLELAS père,   doit se retourner dans sa tombe.

 

Sans pour autant vouloir l’excuser pour ces crimes commis à POINTE-NOIRE, le Colonel Marcel NTSOUROU est aujourd’hui parqué dans un trou à rat pour avoir recouvré la mémoire et le bon sens. Il a été payé en monnaie de singe en lieu et place des galons de général promis. Avait-il simplement oublié  que Sassou ne gratifie que ceux qui l’honorent a vie?

 

Le dernier en date est anecdotique. L’emprisonnement du Général MOKOKO montre non seulement que la barbarie chez Sassou est une seconde nature,  mais  également la naïveté de ceux qui s’en prenne à son pouvoir sans une stratégie efficacement réfléchie. Au-delà de l’humiliation pour un homme de son rang,  c’est toute une armée qui a été piétinée bafouée. A quoi nous sert aujourd’hui l’engagement de MOKOKO si nous sommes incapables de relever le defi devant tant de mépris et d’humiliation.

 

Pour asseoir sa forfaiture et son pouvoir usurpé, SASSOU n’a pas hésité d’un iota de déclencher une guerre de diversion dans le POOL. Et pour clore cette stratégie de la mort mise en place par lui-même, il crée une nouvelle milice d’état baptisée enpoliciers municipaux qui curieusement sera expérimentée la semaine prochaine dans les zones à forte concentration urbaine : Brazzaville, Pointe-Noire, Nkayi et Ouesso.

 

Comme vous pouvez le constater,  c’est encore une manœuvre du Dracula Sassou en désignant MUNARI comme le porte étendard d’une certaine rébellion fictive dans la BOUENZA. Et que celle-ci serait prête à en découdre, armée juste de machettes et coupe-coupe, contre ce pouvoir inique.  C'est un secret de polichinelle Sassou a toujours une peur bleue de l’inconnu. En bon adepte de machiavel, il pratique la logique dont il sait faire le mieux : la meilleure défense, c’est l’attaque.

 

Ainsi pourquoi ne pas transformer la fête nationale du 15 Août dans la BOUENZA en citadelle assiégée?  Chacun sait que le pouvoir de Sassou est vomi. Ce dernier prépare à assiéger la BOUENZA sous le prétexte que MUNARI veut déclencher une révolution avec l'appui des mercenaires étrangers.

 

L’utilisation de l’intimidation comme arme de guerre contre son peuple est une méthode bien rodée chez les partisans de Sassou.  Le problème est ailleurs. Le fait que la BOUENZA soit frontaliée au POOL, assiégée par le régime,  fait craindre l’incursion des combattants de la liberté. On y verrait, dit-on,  des ninjas de NTUMIpartout. Le développement depuis le début du mois d'Août de cette forme de cabale est un prétexte pour sortir son armada d'intimidation.  L’arme de l’intimidation, aussi moyenâgeuse soit-elle, sera toujours expérimentée et appréciée au Congo sous Sassou, tant que le peuple ne s’y affranchira pas.

La force de Sassou, c’est notre inaction (opposition). Celle-ci a donné l’illusion aux Congolais qu’ils pouvaient compter sur leurs leaders, qu’ils les mettraient à l’abri de tout danger. On sait bien ce qu’il en est advenu et ce qui s’est passé par la suite depuis le viol électoral. Un grand fiasco teinté d’un égoïsme primaire et aveugle.

 

Le machiavélisme, on peut aussi l’utiliser pour porter un coup sur ce pouvoir avilissant. La meilleure défense peut aussi être  l’attaque pour nous. Seulement,agissons selon nos plans et non ceux de Sassou.

 

Les courageux congolais qui ont été sacrifié nous l'ont montré. Donnons-nous les outils judiciaires, militaires et humains pour contrer les putschistes.  Tout Congolais le sait, la dualité POOL-BOUENZA (NIARI –LEKOUMOU) est le talon d’Achille de ce pouvoir qui repose sa puissante que sur la corruption et la violence inhumaine perpétrées sur des populations innocentes.  La peur doit changer de camp.

 

Le permis de tuer auquel se croient autoriser des porteurs d’uniformes à la solde d’un dictateur clanique, souillent, causent des arrestations et morts tous les jours. Ici, un enfant transformé, en un rien de temps,  en un orphelin, car son père est emmené par des exécutants en uniformes vers des destinations inconnues.  Là, une mère réduite à l’État d’esclavage sinon de miséreuse pour cause, le seul pourvoyeur de la famille est incarcéré pour des motifs injustifiés. Et encore aujourd’hui un homme est torturé au point de perte la vue. Son crime ? Défendre la liberté et la restauration de la démocratie.

 

Le fait nouveau est que, désormais le peuple congolais est debout, l’insupportable n’est plus nié, mais suscite de plus en plus de réactions qui appellent à la rébellion. C’est, là aussi, une voie salutaire. Le peuple a trop ingurgité le venin clanique et ne peut plus tolérer ceux qui veulent perpétuer l’esclavagisme d’un clan sur le peuple. C’est là,  pour nous,  le sens du message de Madame MUNARI.

 

Déformer cette vision populaire en une révolution armée  mettant face à face des congolais dans une « pseudo guerre fratricide » est une pure diversion. Une grossière manipulation des hommes de Sassou pour semer la peur et la terreur. Il faut surpasser cette peur... Il est temps de se débarrasser des Nguesso .

Que l’opposition et les acteurs pour la liberté et la restauration de la démocratie proposent des solutions, des modes d’action et d’attaque au lieu de se laisser impressionner par le nombre des armes et hommes déployés dans la BOUENZAactuellement. La finalité étant de redonner à la vérité la place qu'elle mérite. Sassou est là par le fait d’un mensonge, d’un viol et de ce fait, il ne peut gouverner qu’en bâillonnant tous ceux qui osent dénoncer son mensonge.

Si nous ne nous levons pas, nous serions des éternelles victimes des lobbies étrangers qui soutiennent Sassou. Ces groupes de pressions étrangères qui reconnaissent progressivement le pouvoir illégitime de Brazzaville défendent, sous de fallacieux prétextes, des causes qui n'ont aucune relation avec la vérité. Dans leurs quêtes, seule la logique du mensonge prime, comme ce fut le cas chez les Français,qui viennent d’envoyer un nouvel ambassadeur au Congo. Les Français n’aideront pas le Congo, ils sont hantés par leur passé, marqués par leur boulimie colonialiste et esclavagiste, c’est ce message qu’ils font passer à Sassou qui persiste dans sa logique  barbare.

 

Il ne faut plus dire ce que le droit ne nous permet pas de faire, il faut dire ce que le droit doit nous permettre de faire dans un contexte ou le garant du droit national est le premier à le violer. Les solutions existent, des plans d’attaque et d’action sont possibles. Il faut les trouver, les décider et que notre opposition et les acteurs de la démocratie soient eux-mêmes convaincus de leur efficacité et soient crédibles. Qu’ils fassent preuve de volonté, de fermeté et de détermination. De courage aussi.

 

Jean-Claude BERI

 

 

 

 

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