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DAC - le portail d'information de l'association Développer Autrement le Congo (DAC).

11 Mar

Denis Sassou Nguesso, la risée des Congolais et des médias étrangers

Publié par Berijc

18 ans encore de pouvoir pour rien .....

 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’obstination et la volonté de Denis Sassou Nguesso de convoquer un référendum qui lui permettra de procéder au changement de la constitution de 2002 pour briguer un troisième mandat malgré les protestations de la majorité des congolais et de l’opposition font que l’attention des politiques et des médias étrangers est braquée sur le Congo-Brazzaville. Des observateurs étrangers comme RFI, Afrique-Asie, AfriqueEducation et bien d’autres produisent des éditoriaux qui en disent long sur la réputation ternie du « Bâtisseur infatigable, l’homme des masses et des actions concrètes ». A s’y méprendre, le Congo-Brazzavillese rapproche de plus en plus sur tous les points de la République du Gondwana. Mais à Oyoland« Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes » pour reprendre l'excellente allégorie que nous dresse Voltaire dans son « Candide ».

" Moi Sassou, ébonga, ébonga té, toujours obosso, toujours meilleur."

La honte à celui que la France aida à revenir au pouvoir par les armes

Souvenons-nous en 1997, lorsque la France aida, le dictateur SASSOU NGUESSO à reconquérir le pouvoir par les armes, on ne nous parlait que des intérêts français qu’il fallait préserver à tout prix. Personne ne s’inquiétait du prix qu’allait payer durant 18 ans aujourd’hui le peuple congolais.

Au fil des années,  celui qui paraissait être l’homme de la France, l’homme de la sauvegarde devient un chien galeux dont on repousse avec des coups de pieds. Aujourd’hui on sent monter une terrible volonté de révolte car le peuple est blasé par un discours édulcoré démontrant clairement que c’est la France qui a imposé 18 ans de calvaire.

Pourquoi on n’a pas voulu laisser le peuple congolais exprimer librement son choix ?  Etait-il la meilleure idée de nous ramener ce dictateur et l’imposer au peuple congolais par la loi du plus fort et non celui de la démocratie ?

18 ans que le retour de Mr SASSOU est acté par contrainte, car cela n’a jamais été un Président « élu »normalement par un peuple qui a toujours rejeté son pouvoir. Mais c’est surtout les dégâts occasionnés par ce pouvoir qui vont réfléchir les congolais. Ce jeune congolais habitant le quartier « GUINOMERE » dans le 2e arrondissement, né il y a 19 ans, s’offusque de sa situation. « Moi, Batsimba  C., J’ai perdu mes parents pendant les évènements de 1997, il ne me reste plus rien à l’exception de mes convictions dans  l’Etat de non-droit qu’est devenu le Congo-Brazzaville. Je me bats pour ma survie et contre la réélection du Président Sassou …. ». Il poursuit, « Le déclic pour moi s’est produit il y a deux, trois ans, lorsque mon tuteur c’est-à-dire mon oncle a été licencié, sans aucune compensation parce que la société appartient à un proche du pouvoir. On m’a tué une seconde fois après la mort de mes parents. Je me suis dit qu’il nous fallait un dirigeant capable de développer le pays, et pas juste de récompenser des proches et parents qui lui sont fidèles.» Depuis l’âge de 17 ans, notre jeune compatriote vit de débrouille en déchargeant les marchandises au Marché Total.

Cette situation traduit une réalité quasi-commune à l’ensemble de la jeunesse congolaise. Celle-ci, frappée par un taux de chômage exponentiel. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. 34,2 % en 2011 pour la tranche d’âge de 25-35 ans et serait en passe d’atteindre les 54 % avant la fin de son dernier mandat si rien n’est fait. (Source : centre national de la statistique et des études économiques (CNSEE).

Il s’agit là de toute une génération qui est née et qui a grandi avec Sassou Nguesso comme président. Un Président qui ne peut leur épargner un « tsunami de chômeurs congolais » dans les mois à venir si rien n’est fait. Comme nous l’annoncions ce 04 Janvier 2012 : http://www.dac-presse.com/actualites/a-la-une/societe/710-avec-sassou-le-chomage-sera-une-plaie-incurable.html

La lutte contre le chômage a toujours été notre priorité contre ce gouvernement qui a tant privilégié la course à l’enrichissement abusif et personnel de plus de la moitié de ces membres et surtout contre un  favoritisme intolérable fait par des membres du clan profitant ainsi pour usurper sans être inquiétés des richesses du pays. Ce scandale mis à nu aujourd’hui entraîne, non seulement la majorité des citoyens dans les bas-fonds de la misère, mais accentue la puissance de ceux qui ont commis des fautes irréparables de s’ériger en maîtres. Voler le peuple pour mieux l’assujettir est devenue la règle de gouvernance sous Denis Sassou Nguesso.

 

 

 

 

 

18 ans après la mise en orbite de ce dictateur sanguinaire, la politique d'ouverture sur l'extérieur, de libéralisation économique, de la gestion des entreprises d'État et surtout de la concrétisation des projets sont plus que jamais confrontées à un grave déficit se profilant sur des années à venir. Un grand nombre d'entreprises et de projets se trouvent dans une situation financière plus que délicate. Certains projets ne doivent leur survie qu'aux subventions publiques entamées d’avance sur les budgets des années futures. Contrairement à ce que l'on peut lire ici et là, en début d’année, que le gouvernement congolais s’attelait à la mise en œuvre des concrétisations des projets pour accroître le développement de l’économie congolaise, ce discours mensonger est mis en lumière par la réalité au bout des 18 ans d’exercice d’un pouvoir absolu et autocratique.

 

C’est un réveil douloureux auxquels sont confrontés les congolais face à la main basse faite par le fils du dictateur, Christel SASSOU NGUESSO sur les richesses pétrolières Congolaises.

Certains aboyeurs au service du clan découvrent avec un étonnement tout empreint d’hypocrisie, la faillite abyssale d’un système politique clanique déglingue, ce que tous savaient depuis longtemps et qu’aucun ne voulait vraiment affronter : La faillite du système clanique SASSOU qui n’était en fait que composé des déchets politiques. Ce n’était qu’un ramassis de personnes habiles en corruption qui se sont faites passer pour des bienfaiteurs de la république.

Durant 18 ans de règne, on a vu que la manifestation des gens pauvres politiquement et  culturellement. Qui peut dire que le Congo retiendra les noms de BOUYA, CLAUDIA SASSOU, CHRISTEL SASSOU, etc… comme des personnes ayant marqué de façon positive l’histoire du Congo ?

18 ans de régression politique et sociale sous Sassou Nguesso

Le coup d’Etat de Sassou Nguesso en 1997 avait porté un coup fatal à l’une des incarnations de la Conférence Nationale Souveraine intériorisées dans la constitution de 1992, à savoir, la valeur des alternances démocratiques et la limitation des mandats. Denis Sassou Nguesso est en passe de rompre cette belle tradition. Nourri par dix-huit ans de règne absolu, alors qu’il avait juré de respecter la constitution de 2002, voulue par lui et présenter à l’époque comme la meilleure du monde. A présent, épris par ses vieux démons, il jure le contraire.

Mais tout le monde s’en souviendra, même après plusieurs années, les dégâts considérables qu’ont pu causer ce clan tant en paroles ou en actions les plus ruineuses que le Congo n’ait connu depuis son accession à l’indépendance.

Ø  18 ans pour rien, les congolais vivent dans la pauvreté et la misère sociale. De nombreux foyers ont du mal à joindre les deux bouts du mois.

Ø  18 ans pour rien, car les congolais ne peuvent pas se soigner correctement et les hôpitaux sont des nids à microbes et des mouroirs. Pendant ce temps les dignitaires du pouvoir de Sassou vont se faire soigner à l’étranger aux frais de l’Etat.

Ø  18 ans pour rien, bon nombres de quartiers et marchés sont insalubres. Et lorsqu’il pleut, on constate les érosions, l’absence des égouts et des canalisations.

Ø  18 ans pour rien,  car les congolais n’ont pas toujours l’eau potable pour tous.

Ø  18 ans pour rien,  car les congolais n’ont pas toujours une électricité stable et permanente. Les délestages d’électricité font partie du quotidien des congolais.

Ø  18 ans pour rien,  car les congolais ne jouissent pas d’une répartition équitable des richesses.

Ø  18 ans pour rien,  car les Congolais subissent un « apartheid politique » face à l’embauche et l’emploi.

Ø  18 ans pour rien, car les congolais ne sont pas en paix face aux multiples dialogues verrouillés et intimidations.

Ø  18 ans pour rien, car le haut commandement de l’Armée et la police ne sert qu’un clan. Les recrutements dans la force publique se font sur la base ethnique ou régionale.

Ø  18 ans pour rien, car l’appareil judiciaire s’est transformé en appareil de répression du peuple. Le peuple crie à l’arbitraire.

Ø  18 ans pour rien,  car on a servi la dépravation des mœurs, la prostitution, la corruption en lieu et place de l’éducation civique.

Ø  18 ans pour rien, car le pouvoir de Sassou a détruit l'espoir d'une génération qui au lieu de s'investir pour réussir coure derrière les Nguiris.

Ø  18 ans pour rien, car les églises de réveil et les maisons ésotériques ont remplacé la pensée culturelle congolaise.

Ø  18 ans pour rien, car le Congo est devenu un no man's land où pour survivre faut obéir à la loi du TOSA O LIA(expression emprunté au Prof.  Marion).

Ø  18 ans pour rien, car la corruption, devenue le sport favori des hommes politiques, met gravement en danger toute volonté de bonne gouvernance et toute ambition nationale de démocratisation de l’administration congolaise et de l’ensemble de la société.

Ø  18 ans pour rien, car l’émergence d’un sentiment de « Racisme social » sevit en mettant en concurrence les Congolais non pas pour faire éclater l’excellence au travail, mais bien pour encourager la frustration et la médiocrité.

Ø  18 ans pour rien, car l'inexemplarité au sommet de l'Etat est la norme clanique de gouvernance.

Ø  18 ans pour rien,  car le Congo est devenu un Etat de "Ripoucratie".

Ø  18 ans pour rien,  car la municipalisation dite accélérée est transformée au pillage accéléré des fonds du trésor public.

Ø  18 ans pour rien,  car le pouvoir de Sassou récompense le fautif au détriment du juste parce que le clan a érigé l'absence de sanctions comme un acte d'encouragement.

Ø  18 ans pour rien, car le Clan Sassou lance des fatwas aux congolais hostiles au referendum et qui disent non au changement de la loi fondamentale.

Pourtant 18 ans a suffi pour faire de :

 

Ø  Maurice Nguesso : Milliardaire.  Un PDG multicarte et l'un des principaux employeurs privés du Congo. Maurice Nguesso est aussi le PDG de deux importantes entreprises de la place : la Sonotrap (bâtiment et travaux publics) et la Somac, la plus grande société de gardiennage du Congo avec ses 700 employés et son encadrement assuré par d'anciens officiers de l'armée angolaise .

Ø  Denis Christel Sassou Nguesso: Milliardaire. PDG de SNPC Distribution, de directeur général adjoint chargé de l'aval pétrolier du groupe SNPC et d'administrateur général de la Congolaise de raffinage (Coraf).

Ø  Edgard Nguesso: Milliardaire. DIRCAB du Domaine Présidentiel, quasi siège social de l’entreprise de pillage familial.

Ø  Willy Nguesso : Milliardaire.  Le président du  " CLUB 2002" et PDG de  SOCOTRAM (Société Congolaise des Transports Maritimes). Membre éminent de l'officine clanique auprès de SASSOU.

Ø  Claudia Sassou LEMBOUMBA: Milliardaire. Après la faillite et la liquidation judiciaire  (sans indemnisation de ses anciens salariés) de plusieurs sociétés dont elle était la PDG, elle s'est vu confié en compensation le poste convoité de Directeur de la Communication présidentiel. Au moins, elle pourra se servir directeur à la caisse sans explication.

Ø  Jean-Jacques Bouya : Milliardaire. Contrôlant les secteurs clés : Délégué général présidant le Port autonome de pointe –Noire. Il siège egalement au Conseil d’administration du CFCO et de l’aéroport international de MAYA MAYA. Membre influent du gouvernement ou il joue, de fait,  le rôle Premier ministre   avec un budget illimité pour son département des Grands Travaux.

Ø  Cendrine Sassou Nguesso : Milliardaire. PDG de SERVAIR CONGO, de Capital Sourcing et News Investments et des deux restaurants selects le Terminalia à Brazzaville (Place de la Mairie Centrale) et le Twiga à Pointe-Noire (Au bord de la Côte sauvage, Centre-Ville). Elle est la présidente de l’association « Génération Plus ».  Elle est également  propriétaire du Grand Hôtel de Dolisie Comme si cela ne suffisait pas , elle a été nommée recemment par décret n° 2014-179 du 29 avril 2014, de Mme SASSOU NGUESSO (Judith Cendrine) à la Présidence du Comité de Direction de l’Agence pour la Promotion des Investissements.

Ø  Kelly Christelle Sassou Nguesso : Milliardaire.  PDG de Christelle, sa propre société, a obtenu, en février 2011, une concession d’exploitation forestière de près de 234 924 hectares dans la Cuvette Ouest.  

Ø  Ninelle SASSOU NGUESSO : Milliardiare. « Est l’épouse de Monsieur Hugues NGOUÉLONDÉLÉ (Maire incompétent de Brazzaville, selon l’avis des Congolais et beau-fils de Denis SASSOU NGUESSO). 

Prenez un instant votre calculatrice pour vous amuser un peu et vous constaterez que le résultat est magique. En seulement 15 jours, Ninelle SASSOU NGUESSO avait officiellement empoché la coquette somme de 22.865.853,60€ soit exactement 14.999.999.961,60 FCFA, ou presque l’équivalent de 15 milliards de francs CFA. ». Tenez-vous bien, le prix journalier de location d’un chapiteau auprès de Ninelle SASSOU NGUESSO est de 1.524.390,24 € soit 1.000.000.000 FCFA/jour (un milliard de francs CFA/jour).

Pour votre parfaite gouverne, le 15 août 2010, lors des célébrations de la fête du cinquantenaire de l’indépendance du Congo Brazzaville, l’Etat Congolais (son père) avait fait appel à ses services. L’un de ses nombreux chapiteaux loué pour la circonstance par l’Etat Congolais avait été dressé 5 jours à l’avance en face du Palais du peuple pour y accueillir les nombreux invités de son père au banquet organisé à cette occasion. Mais ce chapiteau n’avait finalement été démonté que 10 jours plus tard." Source : http://www.ladepechedabidjan.info/LA-SAGA-DU-CLAN-DE-SASSOU-NGUESSO-AU-Congo-Brazzaville-Main-Basse-sur-les-richesses-d-un-PPTE_a1882.html

C’est dire que l’inutilité de ce clan au pouvoir n’est plus à démontrer. Ce qui étonne, c’est plutôt pourquoi doivent-ils rester encore au pouvoir ? Sauf de continuer à garnir leurs comptes en banque à l’étranger, à maintenir leur train de vie de privilégiés du système, ou de leurs progéniture arrogantes et mal élevées.

Hormis cela, le Congo-Brazzaville a perdu 18 ans pour rien au regard de ce qui se fait juste à côté de nous en Guinée-équatoriale.

Denis Sassou Nguesso, en août 2016, prenez votre retraite dorée à Oyoland

Depuis le mois d’octobre 1997, le Congo-Brazzaville est sur le chemin de la régression politique et de la violence par la faute d’un seul homme, Denis Sassou Nguesso, et de sa soif insatiable du pouvoir. Plutôt que de contribuer à donner au Congo un motif d’espoir et de fierté en passant le relais aux jeunes générations,  Denis Sassou Nguesso, né le 23 novembre 1943, aura 72 ans en 2016 et dont le second et dernier mandat arrive à terme, a misé sur le choix absurde de s’accrocher au «trône», confirmant malheureusement les accusations portées contre lui par l’opposition lui ayant prêté l’intention de transformer le Congo en une monarchie pour lui et ses proches. Inutile de s’encombrer de précautions sémantiques : la décision de Denis Sassou Nguesso de fouler aux pieds la Constitution de son pays pour pouvoir se représenter pour la troisième fois consécutive à l’élection présidentielle (elle aura lieu au mois de juillet 2016) – et cela après avoir exercé le pouvoir durant 18 ans (et plus, du 05 février 1979 à août 1992) soit 32 ans de règne – efface non seulement d’un simple trait de crayon les acquis de la Conférence Nationale Souveraine pour l’instauration de la démocratie et fait de lui un dictateur consommé qui fait honte aux Congolais et à l’Afrique.

Denis Sassou Nguesso, dans son livre-interview, « Parler vrai pour l’Afrique », Il avait assuré qu’il pensait déjà à sa retraite puisque la Constitution 2002 lui interdit de se représenter en 2016. Mais voilà, il y a quelques mois, Denis Sassou Nguesso a changé d’avis en estimant que nul autre que lui n’est mieux qualifié pour diriger le Congo.

Son bilan est pourtant négatif. C’est vrai, hélas, pour l’économie, dans un pays de plus de 4,5 millions d’habitants, à la démographie dynamique : gabegie, corruption, misère enracinée, effondrement du système éducatif… C’est vrai aussi pour les libertés publiques, la protection des droits de l’homme a fortement reculé.

Denis Sassou Nguesso tient à s’accrocher au pouvoir, le temps pour lui de préparer et de rêve de promouvoir son fils, Christel Denis Sassou Nguesso par un tour de passe-passe démocratico-héréditaire honteux.

De tout cela, Sassou Nguesso n’a cure. Il s’accroche, malgré le large front du « NON AU CHANGEMENT DE LA CONSTITUTION» emmené par l’opposition, les associations et d’anciens alliés fidèles tombés en disgrâce (Bowao, Okambi Salissa, Mavoungou-Mabio, Guy Parfait Kolelas, Claudine Mounari…). Ce front hétéroclite et terriblement divisé n’est pas parvenu à le faire changer d’avis. Sassou Nguesso réprime pour faire taire la contestation.

Le temps a fini par prouver que Sassou Nguesso, qui veut un moment incarner la conscience de l’Afrique, comme l’avait fait Nelson Mandela en tant que médiateur des conflits, a du mal à lâcher les rênes du pouvoir en 2016 et d’aller dans le sens des aspirations de son peuple.

Aujourd’hui, le problème est que tout le peuple congolais sait que Denis Sassou Nguesso, comme tous les dictateurs, n’a cure des appels à la raison car estimant être investi d’une sorte de mission messianique (le grand Nkani d’Oyoland).

Grisé par l’ivresse du pouvoir, Sassou Nguesso doit être, à l’heure qu’il est, persuadé que l’opposition congolaise finira par capituler. Car comme tous les dictateurs, ils oublient trop souvent que les peuples finissent toujours par prendre le dessus sur leurs oppresseurs.

L’opposition n’a plus de recours légal contre la volonté de Sassou Nguesso de changer la constitution. Il lui reste l’appel à la rue, avec risques de débordements. A qui la faute ?

Jean-Claude BERI contact@dac-presse.com

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